Historique par Ludovic Langoiroux (président)

 Il y a 11 ans après avoir acheté ma première chienne Terre-Neuve, Flavie et Françoise (respectivement, ma fille et ma femme) se promenaient sur la plage du Passou à Agon Coutainville(Manche 50) et ont croisé François Lefieux et Alex qui entrainaient leurs chiens au sauvetage en mer. Françoise a discuté avec François, qui lui a expliqué qu'il avait passé sa FIMCSA à Bandol et que s'il y avait d'autres terre-neuves, il serait prêt à nous aider pour l'éducation de nos chiens à ce genre d'exploit. C'est ainsi que nous avons commencé, à ce moment nous étions quatre membres: François, Alex, Flavie et Daniel. Très vite nous avons été rejoins par Pascal (dit l'indien) et Sandrine.

C'est ainsi que nous avons décidé de créer l'association des TERRE-NEUVE DU COTENTIN. L'équipement était très sommaire, nous n'avions que le petit zodiac de François pour le travail à l'eau, il a beaucoup fait pour nous permettre de démarrer, notamment en mettant à notre disposition le Bois Chapel (lieu où François éduque ses chevaux pour le débardage) pour les entrainements au sol. Lui et Pascal sont allés voir nos amis conchyliculteurs et mytiliculteurs de la région ainsi que Kermarée, Casamer et Coutainville-Plaisance. Sandrine a démarché les assurances AVIVA de Coutances et SONEREM, et grâce à leurs généreux dons, nous avons pu acheter notre pneumatique le TERRENEUVA ainsi que notre materiel (harnais de travail à l'eau pour les gros toutous, bouée de sauvetage, manchons, civiére...etc.
La mairie de Blainville nous a généreusement prêté le poste de secours de Gonneville qui nous sert de base. Les deux premières années nous sommes allés 45 week-end à l'eau, maintenant nous n'y allons plus que 35 à 40 fois, nous mettons à profit l'hiver pour travailler plus souvent au sol, puisque l'apprentissage du sauvetage en mer débute par une parfaite réalisation des exercices au sol ainsi, les chiens obéissent mieux ensuite à l'eau. Aujourd'hui nous comptons environ un vingtaine de chiens, l'association ne cesse de croître chaque année.

Ludovic Langoiroux